Une 2e étape décisive

Après 3 jours de repos bien mérité pour Pierre et de remise en état de son Figaro Skipper Espoir CEM – CS, le départ de la 2e étape de la Solitaire URGO Le Figaro sera donné ce samedi 10 juin à 15h de Gijón, en direction de Concarneau. Un parcours de 520 milles attend les 43 solitaires, pour une arrivée prévue mardi 13 juin.

©Thomas Deregnieaux

Skipper Espoir CEM - CS d’attaque pour la 2e étape !

« Bien reposé, mon Figaro Skipper Espoir CEM - CS est prêt depuis hier soir. J’ai bien récupéré, je me suis bien fait soigné par le médecin de la course et les osthéos. Le moral est plutôt bon. J’étais encore très fatigué jusqu’à hier mais j’ai fait une bonne nuit de sommeil et je suis d’attaque pour cette 2e étape ! »

Une étape décisive

« On s’attend à une course très ouverte. Ça va être une étape décisive, je pense, pour le classement général. On va avoir un énorme bord de près, dans le petit temps, de Gijón jusqu’à la chaussée de Sein qui va vraiment définir les grandes lignes du classement. Ceux qui seront devant à la chaussée de Sein seront quasiment surs de bien finir à l’arrivée, parce que ça va partir au portant sous spi, ou non, mais en tous cas au débridé, et ça va creuser par devant.

Cette 2e étape va aussi avoir beaucoup d’influence sur le classement général de la Solitaire parce qu’on s’attend à des écarts assez importants creusés par un vent faible et assez aléatoire en direction. »

Etre dans le match, rebondir après chaque option, se remettre en question. Et faire bien avancer le bateau.

« Il va falloir être opportuniste mais à la fois pas trop pour ne pas se tirer une balle dans le pied. Être dans les bons groupes, dans les bons coups. Ce qu’il faut se dire c’est que je peux être dans le premier bon coup, mais pas dans le deuxième, donc il faudra savoir rebondir après chaque option, se remettre en question. Et faire bien avancer le bateau.

Ça sera important de bien partir parce que ça va s’échapper par devant. C’est plutôt positif pour moi mais je ne suis pas à l’abri d’une contre-performance sur les premières heures de course. Ça va être très dur au début, il va falloir être dans le match, très peu dormir jusqu’à lundi. Quand il y a du petit temps c’est presque là que c’est le plus dur parce qu’il faut être sur le bateau non stop pour le faire avancer. En plus il va y avoir beaucoup de houle donc il va s’arrêter dans chaque vague…

C’est une étape très tactique avec une dorsale qui rentre dans le golfe mais on ne sait pas encore comment elle va évoluer. Une étape très ouverte qui va être compliquée nerveusement par rapport à l’étape précédente qui était compliquée physiquement. Ça va être un peu au feeling même si on a pas mal travaillé avec mon routeur Dominic Vittet du CEM. On connaît les grandes lignes auxquelles s’attendre mais il y aura forcément une part de réussite qui se fera sur l’eau. »